lundi 23 avril 2007

Ecrire pour Exister



Non ça n'est pas une citation qui m'est soudainement venue... c'est un film, dont voici ma petite analyse... ma note : 14/20

Artistiquement :

Décidément Hilary Swank sait choisir ses scenarii !! après « Boys don’t cry », « Million dollar Baby » bien moins bon il faut quand même le signaler et d’autres prestations que je ne cite pas car je ne connais pas, la revoilà dans « Ecrire pour exister »… Et franchement, c’est du béton… bon, certes, il y a un gout de déjà vu fort prononcé quand on connaît le fameux « Esprits Rebelles » De John N Smith avec Michelle Pfeiffer sur la musique de Coolio "Gangsta's Paradise". Et évidemment je ne peux m’empêcher de faire un parallèle entre les 2 films… Esprits Rebelles, si ma mémoire est bonne (1995 quand même, ça fait loin) était plus ciblé sur les latinos et afros, alors que Ecrire pour exister mélange plus la population et ses gangs, latinos et afros sont toujours présents, mais cambodgiens et autres asiatiques font leur entrée sur la scène du melting-pot US… et même un petit blanc !! Ça c’est du nouveau…Par ailleurs, la façon d’amener ces exclus de la société est bien différente et à mon sens plus profonde dans Ecrire pour exister avec la mise en avant des camps de concentration et plus particulièrement le journal d’Anne Franck, pour rappeler l’histoire et combien la situation de ses jeunes, cloitrés dans leur cabale est similaire mais pas irrémédiable… le thème est difficile et à fortiori courageux… l’histoire bien traitée, sans tomber dans les poncifs habituels tout en abordant les problèmes récurrents… Tout comme Esprits Rebelles, Ecrire pour exister est tiré d’une histoire vraie : « Freedom writers Diary » sorti en 1999. Pas de scène dialoguée pour ce film, je n'ai rien retenu d'interpellant ou de suffisamment interessante pour que ça figure ici... Un film à voir…

Techniquement :

Pas de prouesses particulières pour ce film, on ne peut même pas parler d’esthétique, il n’y a rien de bluffant… à présent, tout le monde ne peut pas se targuer d’être bon techniquement, « scénariquement », scéniquement et esthétiquement… là il faudra se contenter d’une histoire très bien racontée…

Résumé :

Erin Gruwell, enseignante novice de 23 ans, a choisi comme premier poste un lycée difficile de Long Beach. Ses élèves l'ignorent superbement et se regroupent en clans, prêts à s'affronter au moindre prétexte. L'ambiance empire au fil des jours, en dépit des efforts sincères et maladroits d'Erin pour prendre en main cette classe d'"irrécupérables".
Un incident mineur met finalement le feu aux poudres, donnant du même coup à Erin l'occasion d'ouvrir le dialogue avec les jeunes. Avec tact et humour, en évitant d'instinct le piège du paternalisme, Erin parvient à instaurer avec la classe un vrai rapport de confiance. Pas à pas, à travers l'usage de la parole puis de l'écriture, elle accompagne ses élèves dans une lente et délicate reconquête de leur amour propre, libérant en eux des forces, des talents et une énergie insoupçonnés...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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