So far Away, From...
So far Away, From...
Un espoir, fragile, tangible, lointain, que l’on effleure du bout des mains… Un besoin, subtile, sournois, murmure inaudible et subliminal de l’intime armure…
Un chemin, rassurant, engageant, tracé aguichant aux promesses frelatées de desseins inavoués…
Un objectif, le temps d’une vie, le long d’une vie, avant, après, mais surtout pendant…
La marche des missionnaires prosélytes du message dogmatique,
Pavée de pétales de sueur, de sang, de peur, d’amertume
S'hypothèque immuablement dans la créance universelle
Fière et digne d’honorer une dette qu’elle n’a jamais contracté…
Epouvantails de chair du magicien Ag2Au,
Enfants égalitaires d’une marne féconde de bessons épongés de toute autonomie,
Allaités au sein unique de l’uniformité approuvée, voire suppliée !
Qui sait ce qui pourrait advenir si nous étions capables de voler libres,
D’aller seuls où, quand et comme nous le soupirerions ?
Qui sait si nous n’aurions pas la vue grotesque et déraisonnable de ne plus vouloir
De cette becquée infâme qui ruine nos rêves, annihile nos songes, abolit nos âmes…
Qui sait si nous ne refuserions pas de faire un pas de plus
Vers ce génocide dont nous signons l'harmonie par notre naissance…
Qui sait… peut-être nous muterions nous en êtres libres et émancipés
En hommes définitivement affranchis et absolus…
Mais qui de nous a le plus peur ?
Le maître ou l’esclave… ?
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