mardi 29 mai 2007

2 nouveaux RDV avec le net...

2 nouveaux forum viennent d'ouvrir... ils ne sont surement pas encore "au point" mais ça viendra avec le temps...
je vous présente:
http://dominique-boymottard.xooit.com/index.php

le forum de campagneS de DOmik

et

http://patrickmottard.xooit.com/index.php

le forum d'écritureS de Patik nan j'peux pas c'est trop naz là... ho pis si tiens... pour toutes les fois où il me donne des surnoms à la one again... gnark gnark

Venez vous exprimer, c'est fait pour, et surtout n'hésitez pas à rameuter vos bandes... :))

lundi 28 mai 2007

And The winner is...

PALME D'OR
Quatre mois, trois semaines et deux jours, de Cristian Mungiu (Roumanie)

GRAND PRIX
La Forêt de Mogari, de Naomi Kawase (Japon)

PRIX D'INTERPRÉTATION FÉMININE
Jeon Do-yeon, pour Secret Sunshine de Lee Chang-dong (Corée du Sud).

PRIX D'INTERPRÉTATION MASCULINE
Konstantin Lavronenko pour Le Bannissement, d'Andreï Zviaguintsev (Russie)

PRIX DE LA MISE EN SCENE
Julian Schnabel, pour Le Scaphandre et le Papillon (France).

PRIX DU SCÉNARIO
Fatih Akin, pour De l'autre côté (Allemagne)

PRIX DU JURY
Décerné ex aequo à Persepolis, dessin animé de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (Iran/France), et Stellet Licht (Lumière silencieuse), de Carlos Reygadas (Mexique)

PRIX DU 60E ANNIVERSAIRE
Gus Van Sant (USA), pour Paranoid Park, en compétition cette année, et "pour l'ensemble de sa carrière", a précisé le président Frears.

Les autres prix

En marge du Palmarès officiel, d’autres prix sont venus récompenser les films présentés durant ce Festival. En voici la liste :

- A la Quinzaine des Réalisateurs, Control d’Anton Corbijn a reçu le Prix Regards Jeunes, remis à un premier ou à un deuxième long-métrage, ainsi que le prix Label Europa cinéma, attribué au meilleur film européen de la Quinzaine. Garage de Lenny Abrahamson a quant à lui remporté le Prix Art et Essai, dans le cadre duquel Control et Gegenüber de Jan Bonny se sont vu décerner une mention. A signaler que le prix SACD du meilleur court-métrage francophone est allé à Même pas Mort de Claudine Natkin.

- Le Grand Prix de la Semaine internationale de la Critique, décerné par la presse et dont la vocation est de faire éclore de nouveaux territoires avec des premiers ou deuxièmes films, a été remis à XXY de Lucia Puenzo. Autre prix décerné, celui de la SACD, remis à Meduzot de Etgar Keret et Shira Geffen. Le Grand Prix Canal + du meilleur court-métrage est pour sa part allé à Madame Tutli-Putli de Chris Lavis et Maciek Sczerbowski.

- Le jury FIPRESCI (Fédération Internationale de la Presse Cinématographique) a décerné le Prix de la Critique Internationale à 4 Mois, 3 Semaines et 2 Jours du Roumain Cristian Mungiu, présenté en Compétition. A également été distingué, dans la section Un Certain Regard, La Visite de la Fanfare d'Eran Kolirin. Enfin, dans les sélections parallèles de la Semaine internationale de la Critique et de la Quinzaine des Réalisateurs, la Fipresci a décerné son prix à Elle s'appelle Sabine, premier film réalisé par l'actrice française Sandrine Bonnaire et consacré à sa soeur atteinte d'autisme.

- Le Prix du Jury œcuménique a été attribué à De l’autre Côté de Fatih Akin, présenté en Compétition. "Ce film raconte en effet habilement les destins croisés, en Allemagne et en Turquie, d’hommes et de femmes d’origines différentes. Il rend sensible à la douloureuse complexiité des pertes et des repères et de relations, ainsi qu’à la richesse des échanges, passages et cohabitations possibles entre ces mondes. D’autres thèmes majeurs sont ceux de la filiation, du sacrifice et de la réconciliation." Depuis 1974, le Jury Oecuménique distingue des oeuvres de qualité artistique, témoignages cinématographiques de la profondeur de l'homme et de son mystère à travers ses préoccupations, ses déchirures comme ses espérances.

- Le 26ème Prix de la Jeunesse a été décerné à La Visite de la Fanfare d’Eran Kolirin, présenté dans la section Un Certain Regard. Cette récompense, créée en 1982 par le Ministère français de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, permet à un jury de jeunes cinéphiles de se prononcer sur les films présentés en Compétition et dans la section Un Certain Regard.

- Le Prix de l'Education nationale, qui récompense chaque année à Cannes un film pour son intérêt pédagogique, est allé à 4 Mois, 3 Semaines et 2 Jours du cinéaste roumain Cristian Mungiu. Les jurés du Prix de l'Education nationale sont des membres de la communauté éducative et professionnelle. L'actrice Bernadette Laffont présidait l'édition 2007. Le film lauréat bénéficiera de la création d'un dvd-rom pédagogique qui en facilitera l'approche et invitera à l'analyse et au débat avec les élèves.

- Le Prix France-Culture 2007, qui récompense chaque année un cinéaste pendant le Festival de Cannes, a été décerné au Cambodgien Rithy Panh "pour la force de son oeuvre et son engagement dans la présentation de la mémoire cinématographique du Cambodge". Le jury était présidé par Charlotte Rampling.


Sans oublier bien sûr le film qui clos ce 60ème à savoir L’âge des Ténèbres de Denys Arcand… sortie prévue le 26 septembre 2007. Denys c’est l’inénarrable Déclin de L’empire américain en 1986, puis l’exceptionnel Jésus de Montréal (puissant !!) en 1988, Stardom (bof) en 2000 et Les Invasions Barbares (la tout aussi sublime suite du déclin) - en compétition - en 2003…

Quelques absents de marque, mais il y en a tous les ans à mon grand regret… Kaurismaki, Suleiman, Allen, Loach, les frères Polish que je désespère de voir un jour déambuler sur la Croisette, Jarmusch, Wenders, Egoyan, Kiarostami, Cronenberg, Gitai, Campion, Leigh, Kurosawa, Von Trier, Makhmalbaf (père & fille), Gatlif, Amenabar, Cavani, Serreau entre autres… la liste est non exhaustive…


samedi 26 mai 2007

Dernière ligne droite...


Promets-moi d’Emir Kusturica… en compétition (sortie prochainement)

Mammouth de la réalisation, on ne sait rien du cinéma si on ne connaît pas ce type… tout simplement excellent… Perso j’adhère à 200%, je vais toujours voir ses films avec le sourire aux lèvres, en me disant « qu’est-ce qu’il a encore inventé cette fois ci ? »… en tous cas pour le moment… décalé, déjanté, réaliste, exubérant, inventif, et bien plus encore…

Te souviens-tu de Dolly Bell en 1981 (Lion d’or), Papa est en voyage d’affaire en 1985 (Palme d’or), Le Temps des Gitans en 1988, Arizona Dream en 1993, Underground en 1995 (2ème Palme d’or), Chat noir Chat blanc en 1998, Super 8 Stories en 2001, La Vie est un Miracle en 2004, Le Court des Grands en 2005 et Les Enfants Invisibles en 2007…

La Forêt de Mogari de Naomi Kawase… en compétition (sortie prochainement)

Elle en a pas l’air comme ça, la miss, mais ça n’est jamais que sa 3ème prestation à Cannes sur une carrière de 5 films… beau palmarès… Lauréate de la Caméra d’or avec Moeno Suzaku, puis en 2003 en compétition pour la Palme avec Shara… puis il y a Kaléidoscope en 2000 et Hotaru en 2004. Perso je ne la connais pas, donc je ne peux rien dire…


PS : Chacun son Cinéma ce soir sur Arte !!!! pour les retardataires, regardez vos programmes tivi, il va surement repasser dans la semaine…

vendredi 25 mai 2007

Hot d'or au pays de la palme...

Une vieille maitresse de Catherine Breillat… en compétition (sortie le 30 mai 2007)

Alors elle, c’est une des rares réalisatrices que je ne supporte pas… mais alors carrément pas du tout, je n’adhère pas, ses films m’insupportent… je vais être « brut de pomme » elle ferait mieux de faire du porn directement et l’assumer au lieu d’essayer de faire croire à de la pseudo intelo-sensualité vulgaire… en plus ses techniques de réalisation je les trouve franchement limite chromatique… pour info, en 1999 dans Romance, elle demande à une jeune actrice totalement inconnue de jouer en réel avec les 30 cm (j’ai pas vérif non) de Siffredi sous peine de se voir refuser le rôle… c’est dégueulasse !! c’est pas de l’art, pas du cinéma, y a pas de message là dedans, qu’un désir nympho gentiment caché derrière la caméra… bref, je crois que vous aurez compris que je n’aime pas Catherine Breillat… Je tiens à préciser que je ne joue pas ma prude, je ne suis pas contre le cinéma trash, encore faut il que ça corresponde à quelque chose et que ça apporte au spectateur… pour exemple je citerai le magnifique Décameron de Pasolini en 1971 (la trilogie même en fait)… preuve flagrante qu’on peut faire du hot qui parle… Et pourtant… elle a travaillé avec Fellini, notamment sur Et vogue le Navire (bah oui j’adore Fellini, c’est pas incompatible…). Coté filmo c’est 36 fillette en 1988, Sale comme un ange en 1991, Parfait Amour en 1996, Romance en 1999 et anatomie de l’Enfer en 2004.


La Nuit nous appartient de James Gray… en compétition (sortie le 21 novembre 2007)

Réalisateur assez inconnu et pourtant, il a fait 2 films qui ont très récompensés notamment par le Lion d’Or (ex æquo avec Créatures Célestes d’un certain Jackson avant une certaine trilogie portant sur des anneaux… SPECTACULAIRE, à couper le souffle au passage le fameux Créatures Célestes que je recommande violement !!) Il reste donc à le découvrir… Little Odessa en 1995 et The Yards en 2000. A noter la présence de Joaquim Phoenix dans ce film, frère de River Phoenix décédé en 1993 à la James Dean version came… grosse, grosse perte pour le cinéma…

Une vieille maîtresse - Compétition

La Nuit nous appartient - Compétition

Cartouches gauloises - Séance spéciale

La Fiancée errante - Un Certain Regard

Train de nuit - Un Certain Regard

Foster Child - Quinzaine des Réalisateurs

Mutum - Quinzaine des Réalisateurs


PS: tiens Zibra cadeau :))

jeudi 24 mai 2007

Le soleil, la mer et Alexandra...

ALEXANDRA de Alexander Sokurov… en compétition (sortie prochainement)

46 films à son actif en 32 ans !!!! boudiou !!!! avec plusieurs films à suite, genre 6 Elégies… et moi j’en ai vu… AUCUN… bouhh la honte… et ça dit aimer le cinéma… déjà en compétition sur la croisette en 2004 avec Pere, Fils m’en souviens même… все мои извинения Mr Sokurov…

SECRET SUNSHINE de Lee Chang-dong… en compétition (sortie prochainement)

3 films, 3 succès, surtout les 2 derniers à savoir Peppermint Candy en 2002 (quinzaine des réalisateurs à Cannes) et Oasis en 2003 (semaine de la critique, primé je crois). Dans les 2 il travaille avec Moon Sori et Sol Kyung-Gu (ça fait personnage de japanim) un tandem qui fonctionne très très bien… je conseille fortement ces deux œuvres…



OCEAN'S 13 de Steven Soderbergh... hors compétition (sortie 20 juin 2007)

Pffffff... Alors ça, c’est vraiment le genre de film qui me gave... J’ai beau a-d-o-r-e-r Andy Garcia pour de nombreuses prestations, le pauvre ne peut pas faire une œuvre d’une merdasse… Pourtant Soderbergh c’est pas rien, la palme d’or avec Sexe, mensonge et vidéo en 1989, Kafka en 1991, beaucoup de navets entre temps et le sublimissime The Good German en 2007, que j’ai vu tout récemment et pour lequel je ferais surement un post dans peu de temps… et il est question d’un Ocean’s 14…bah, comme les autres le verrai quand passera à la tivi…

Tout le programme d’aujourd’hui… voui je sais… j’aurais du le faire dès le début… bah j’avais pas pensé…beaucoup de film qui vont sortir « prochainement », va y avoir la queue…

Alexandra - Compétition

Secret Sunshine - Compétition

Ocean's 13 - Hors-compétition

Roman de gare - Séance spéciale

Toi qui es vivant - Un Certain Regard

Munyurangabo - Un Certain Regard

O estado do mundo - Quinzaine des Réalisateurs

Elle s'appelle Sabine - Quinzaine des Réalisateurs

Smiley Face - Quinzaine des Réalisateurs

Expired - Semaine Internationale de la Critique

A l'intérieur - Semaine Internationale de la Critique

Leçon de cinéma - Martin Scorsese

mercredi 23 mai 2007

Heureusement, Abel etait là...

De l'autre côté de Fatih Akin… en compétition (sortie 14 novembre 2007)

Je ne connais pas du tout ce jeune réalisateur, qui s’est fait remarquer lors de la sortie de ses court-métrages dans plusieurs festivals internationaux… à savoir si son talent se confirme sur le long métrage…

L'Homme de Londres de Béla Tarr… en compétition (sortie prochainement)

Réalisateur très peu connu et pour cause, c’est son 2ème film qui sort en France… Je n’ai rien vu de lui, je ne sais donc pas quel est son style… c’est un habitué des records avec la réalisation à 22 ans du long métrage Le nid familial en 1977 en 4 jours (suis curieuse de voir ce que ça donne, parce que je peux vous jurer que 4 jours c’est très très, mais alors très peu !!!! je ne vois qu’un plan unique voire 2 ou 3 maximum et du tourner-monter… pour info, lorsqu’un réalisateur professionnel arrive à faire du 7-8 minutes de film fini par jour c’est ENORME, la moyenne allant de 3 à 6 minutes), puis Le tango de Satan en 1994, mastodonte de 7h sur la chute du communisme (rien que ça… avec UN film il vous fait une nuit du cinéma lui…) mais c’est avec Les Harmonies Werckmeister en 2000 qu’il s’exporte en France…

Petite précision, le film qu’il propose cette année est une adaptation du roman homonyme de Simenon…

GO GO TALES de Abel Ferrara… en compétition un certain regard (sortie prochainement)

ATTENTION fou en liberté non surveillée !! Ce type, il ondule de la tôle, il a un pet’au casque !! mais qu’est que je le kiffe !! Et il est venu seul, il n’y a pas, malheureusement pour les festivaliers, Christopher Walken un de mes acteurs fétiches… je veux bien le porter en amulette autour du cou celui là tiens… c’est le genre de réalisateur à vous faire péter tous vos standards… Rien que sa tronche, j’en pars en live, Walken idem… ces mecs, on aime ou on aime pas et ça se discute pas… pour tenter d'expliquer un chouia, sans prétention aucune, Ferrara c'est du noir, du noir encore du noir, du violent du vrai, de l'être humain bien crade, bien deg, bien paumé, bien rébutant... faut oser y aller sur ce terrain là, et sans partir dans les faux plans en plus...

Abel (aka Jimmy Boy L aka Jimmy Laine) c'est 19 films en 30 ans (le 1er était un porno commercial en 1976 avec scenario, directeur photo et composition BO s'il vous plait!! mouhaha y a que lui pour faire ça...) Je ne vais pas les citer tous, les plus importants à mes yeux c'est L'ange de la vengeance en 1982, China Girl en 1987, The King Of New-York en 1990, Bad Lieutenant en 1993, Snake Eyes en 1993 aussi, Nos funérailles en 1996, New Rose Hotel en 1999 et enfin Mary en 2005...





J'ai zappé sciemment le film d'animation Persépolis... j'aime bien les anim mais là, ça ne me dit rien, je sais pas, on verra plus tard...

mardi 22 mai 2007

Le Japon dans le ciel du FIF


Le scaphandre et le papillon de Julian Schnabel… en compétition (sortie le 23 mai 2007)

Réalisateur qui m’est totalement inconnu, il a fait 3 films qui me sont tout autant inconnus, Basquiat en 1996, Avant la nuit en 2000 et Esquisses de Franck Gehry en 2006… Le synopsis ne m’a pas interpellée outre mesure, donc wait&see ce que donneront les avis…

Boulevard de la mort de Quentin Tarantino… en compétition (sortie 06 juin 2007)

Alors au risque de faire grincer des dents, j’aime pas Tarantino !! pas dans sa totalité, mais en majorité… je trouve que c’est un faux provocateur qui n’exploite même pas la violence correctement…ses films sont beurk, « on » (la critique) a décidé que c’était un maitre… bah non, suis pas d’ac du tout !! Bon, comme me l’a très sincèrement conseillé une personne avisée(que je lui rappelle son époque rebelle) il y a peu, je vais me modérer… gnark gnark… Tarantino c’est quand même et malgré une mega dose de violence totalement gratos Reservoir Dog en 1992, Pulp Fiction en 1994 j’ai bien aimé j’avoue, mais surtout Jackie Brown en 1998… le reste je ne cite pas… oui c’est comme ça :))

Petite précision, film Grind house : Un diptyque déjanté, hommage aux films d'exploitation et aux doubles-programmes des années 70, composé de Grind House - 1ère séance : Deathproof de Quentin Tarantino et Grind House - 2ème séance : Planet Terror de Robert Rodriguez. Le film est sorti en une seule partie aux Etats-Unis, au Canada, en Angleterre et en Australie, et en deux parties dans les pays non-anglophones.


Lumière Silencieuse de Carlos Reygadas… en compétition (sortie octobre 2007)
Alors lui !!!! C’est un poids lourd !!! Je le conseille férocement !! Si vous aimez le cinéma intimiste à souhait, bien décalé, sans concession, sans chichi, sans bla bla c’est lui !! Et plus particulièrement Japon !! une pure petite merveille… il maitrise tout, la technique, le scenar, les acteurs, tout !!
Japon en 2003 (caméra d’or à Cannes la même année) et Batalla en el cielo en 2005…


Rien du coté de la selection un certain regard aujourd'hui... dommage...

lundi 21 mai 2007

Poids lourds sur la Croisette

Paranoid Park de Gus Van Sant... en compétition (sortie 5 septembre 2007)

Tout d'abord, petite précision, ce film est distribué par MK2 Diffusion, la société de prod et distrib de Mohsen Makhmalbaf on peut donc considérer que c'est une référence, il ne distribue que du lourd... Et même si le scénario semble un peu light c'est du Van Sant faut pas l'oublier... et qu'est-ce que j'ai fait moi? bah je l'ai oublié dans ma sélection... tsss... Ceci dit, il n'a pas toujours fait du béton non plus hein... faut savoir qu'il a commencé très jeune le Gus, à 15 ans avec Fun with a Bloodroot en 1967 qui n'a certes pas marqué les annales, mais bon, faut le faire déjà!! De lui je retiens volontiers My own private Idaho en 1991, Prête à tout en 1995 (très bof), Will Hunting en 1998 et l'inévitable Elephant en 2003 évidemment...


Import Export de Ulrich Seidl... en compétition (sortie prochainement)
je ne connais pas du tout mais le scenario me parle bien...

A Mighty Heart de Michael Winterbottom... hors compétition (sortie 19 septembre 2007)

Pas particulièrement fan de ce genre de film je fais une exception, car primo l'histoire donne la chair de poule, deuxio le réalisateur donne la chair de poule... je me répète là non?
En effet, Winterbottom aka Martin Hardy fait partie de mes petits chouchous, anglais de surplus... mais étrangement, je n'aime pas toute sa filmo, loin s'en faut... je ne citerai donc que Butterfly Kiss en 1996, Jude en 1996, Welcome to Sarajevo en 1998 et With or without you en 1999.

dimanche 20 mai 2007

Cannes passionnément

Tehelim de Raphaël Nadjari... en compétition (sortie le 30 mai 2007)
Je ne le connais pas beaucoup ce marseillais, même s'il a déjà pas mal de métier dans sa jeune carrière comme The Shade en 1999 en compétition "un certain regard", I am Josh Polonski's brother en 2000 mais surtout Appartement 5C (à voir) en 2002, puis avanim en 2004 entre autres...

Chacun son cinéma... hors compétition (sortie "prochainement")
Film à sketchs réalisé à l'occasion des 60 ans du Festival de Cannes. 35 cinéastes, issus de 25
pays, ont réalisé chacun un court métrage de 3 minutes autour du thème de la salle de cinéma:

· Trois minutes de Theo Angelopoulos · Recrudescence d'Olivier Assayas · The Last dating show de Bille August · The Lady bug de Jane Campion · 47 ans après de Youssef Chahine · No translation needed de Michael Cimino · World cinema de Joel & Ethan Coen · At the suicide of the last Jew in the world in the last cinema in the world de David Cronenberg · Dans l'obscurité de Jean-Pierre et Luc Dardenne · Rencontre unique de Manoel de Oliveira · Cinéma d'été de Raymond Depardon · Artaud double bill d'Atom Egoyan · Le Dibbouk de Haïfa d'Amos Gitai · The Electric princess house de Hou Hsiao-Hsien · Anna d'Alejandro Gonzalez Inarritu · Zhanxiou village de Chen Kaige · I travelled 9 000 km to give it to you de Wong Kar-Wai · La Fonderie d'Aki Kaürismaki · Where is my Romeo ? d'Abbas Kiarostami · One fine day de Takeshi Kitano · Dans le noir d'Andrei Konchalovsky · Cinéma de boulevard de Claude Lelouch · Happy ending de Ken Loach · It's a dream de Tsai Ming-Liang · Diario di uno spettatore de Nanni Moretti · Cinéma érotique de Roman Polanski · A 8944 de Cannes de Walter Salles · Le Don de Raul Ruiz · Irtebak d'Elia Suleiman · First kiss de Gus Van Sant · Occupations de Lars Von Trier · En regardant le film de Zhang Yimou

Rien que ça!! 35 réalisateurs de talent, (in)connus et reconnus, (dont certains - 21 en fait - font partie de mes préférés), pour ce film que j'attends avec impatience...

MANG SHAN de Li Yang en compétition un certain regard (sortie prochainement)
Je ne le connais pas du tout, il a écrit, réalisé et produit Blind Shaft en 2003, peinture très réaliste, entièrement tournée en Chine, de la vie des mineurs qui a remporté l'Ours d'argent pour la meilleure contribution artistique au festival de Berlin de la même année...

Mon Frère est fils unique de Daniele Luchetti en competition un certain regard (sortie 12 septembre 2007)
Idem, je ne le connais pas, je sais juste qu'il a déjà fait un film et surtout qu'il a tourné 4 fois sous la direction de Nanni Moretti, même si ce n'était que pour des rôles de figurant...


samedi 19 mai 2007

Journée chargée à Cannes

No country 4 old men des frères Coen... en compétition (sortie 06 février 2008)
Doit on encore les présenter? bon aller, pour ceux qui les connaissent sans le savoir, Ethan & Joel c'est Arizona Junior en 1987 avec un Nicolas Cage bluffant, Miller's crossing en 1991 (tout simplement excellent), Le grand saut en 1994 (énormissime), Fargo en 1996 (un poid lourd!! on ne connait rien des frères Coen si on n'a pas vu celui la), The big Lebowski en 1998 (une perle), O Brother en 2000 (sans plus), 2 ou 3 que je n'ai pas vus et enfin LadyKillers en 2004 (reprise d'un film homonyme de 1955 - sans plus)
Autant dire, que je les attends au tournant les frérots, j'ai été un chouia déçue par leurs dernières créations... wait & see...

Soom (Souffle) de Kim Ki-Duk... en compétition (sortie 21 novembre 2007)

Peu connu encore, malgré une longue carrière déjà composée de 13 films... j'avoue n'en connaitre que 2 à savoir Printemps, été, automne, hiver... et printemps en 2004 (une pure merveille) primé 4 fois au festival de Locarno et puis Locataires en 2005 (à voir)

tiré de son film en compétition

La jalousie, un souffle qui nous épuise
Le pardon, un souffle qui nous soulage
L'espoir, un souffle qu'on retient
La passion, un souffle qu'on libère...

Sicko de Michael Moore... hors compétition (sortie 17 octobre 2007)

Dois-je le présenter? bon ok je le fais... Moore c'est la boule dans le jeu de quille, c'est Roger & Moi en 1989 (excellent), Canadian bacon en 1995 (tout aussi excellent), The Big One en 1998 (toujours très très bon), Bowling for Columbine en 2002 (faut le voir!!), le célébrissime Fahrenheit 9/11 en 2004 Palme d'or très discutée (et discutable à mon sens)... Là aussi, j'attends de voir le dernier pamphlet de Moore en espérant qu'il soit aussi bon que tous les autres...

La visite de la fanfare/Bikur Hatizmoret d'Eran Kolirin... en compétition (sortie 19 décembre 2007)
1er film pour ce réalisateur qui est en lice dans la sélection "un certain regard" et pour la caméra d'or...

Le rêve de la nuit d’avant de Valeria Bruni Tedeschi... en compétition (sortie décembre 2007)
1er film là aussi pour Valeria... et là aussi j'attends de voir... elle est capable du pire comme du meilleur, alors espérons que ce sera le meilleur... le scénario a l'air fort intéressant en tous cas...

vendredi 18 mai 2007

Erratum hier...


Je tiens à apporter une petite modification... Hier je disais que le réalisateur roumain Cristian Munglu n'était pas connu en France... c'est archi faux!!!! c'est sa deuxième venue à Cannes en 2002 avec le film Occident... il a par ailleurs été l'assistant de Bertrand Tavernier... enfin, selon Nicematin, il se pourrait que son film 4 mois, 3 semaines et 2 jours soit récompensé cette année, ne serait-ce que pour l'interprétation féminine, toujours selon le quotidien...
Pour rester chez les roumains, je citerai: 12h08
à l'est de Bucarest, que je reprendrais plus longuement quand j'aurais le temps...
Voilà, ça c'est fait...

Aujourd'hui
Boarding Gate d'Olivier Assayas sortie
prévue le 22 Aout 2007 hors compétition (contrairement à ce qui est écrit dans mon post précédent)
Olivier Assayas c'est comme je
l'ai dit hier soir, le magnifique Clean en 2004, mais aussi Une nouvelle vie en 1993, Irma Vep en 1996 (avec Maggie Cheung pour la 1ère fois), Les Destinées sentimentales en 2000, DemonLover en 2002...


Le Bannissement d'Andrei Zviaguintsev sortie prévue Janvier 2008 en compétition
Je ne le connais pas, même si je l'ai mis dans ma sélection car d'après le scenar je subodore un très bon film... Il a fait Le Retour en 2003 qui obtient le Lion d'Or à la Mostra de Venise.


et puis un bonus, juste pour le fun, parce que j'aime fort beaucoup... c'est là

PS: je cherche partout le court métrage Hibernation, si quelqu'un le voit passer, je suis preneuse...

jeudi 17 mai 2007

Clean sur Arte

en parallèle du blogo de Patrick Mottard là >>>>, une parallèle un peu perpendiculaire dans la mesure ou les films dont il parle je les verrai en différé... donc je vais parler des réal, acteurs, actrices, prod etc...

Le réalisateur Wong Kar Wai c'est pour n'en citer que quelques uns : Les Anges déchus en 1997 (magnifique!!) In the mood for love en 2000 (très beau surtout d'un point de vue technique), et 2046 en 2004 (idem). Carte majeure du 7ème art, Wong a le sens de l'esthétisme, du réalisme, de la beauté, des sentiments, bref il ne fait que de très beaux films (souvent)... je n'irai pas jusqu'à parler d'œuvre que je réserve à d'autres réalisateurs/trices, mais on frôle le podium quand même... 1h30 avec Wong c'est l'assurance de passer un très bon moment... Et puis, il a eu le bon gout de faire connaitre la sculpturale Maggie Cheung... j'attends My Bluberry nights avec plaisir...

Cristian Mungiu: c'est la première fois que j'en entends parler... et pour cause! première venue à Cannes mais surtout totalement inconnu en France malgré ce sixième film...

David Fincher: lui par contre vous le connaissez tous, même si vous le ne savez pas... c'est souvent le cas avec les réalisateurs... Fincher c'est à 18 ans, un petit passage de 4 ans dans les studio ILM de Lucas Prod durant lesquels il participe aux cultissimes (par le nombre de fans hein) Star Wars et Indiana Jones ou L'histoire sans fin (j'ai un gros faible pour ce film bah oui nobody's perfect) comme superviseur des FX...
Puis à 30 ans il se lance dans la réalisation et nous livre Alien3 en 1992 (no comment), Seven en 1996 (mouais s'il y a vraiment rien d'autre à faire), The Game en 1997 (idem), Fight club en 1999 (ça c'était sympa, même avec Brav Pitr), Panic Room en 2002 (heureusement que certaines actrices savent porter des films à bout de bras) un autre l'an dernier et enfin son Zodiac en compétition cette année... autant dire que je ne pense pas m'être énormément trompée en ne le sélectionnant pas... mais bon le vote final confirmera ou pas... (au fait trouvez pas qu'il est resté un peu trop longtemps au contact de Lucas et Spielberg le David? y a comme une ressemblance physique je trouve...)



Pour finir, juste un petit aparté pour le film Clean (sur Arte ce soir) d'Olivier Assayas en compétition avec Boarding Gate (dans ma sélection)
Nick Nolte (toujours aussi excellemment déjanté ce type) et Maggie Cheung (coucou la revoilou) sublimissime comme d'hab mais là encore plus c'est dire... surement SON rôle selon moi dont certains passages en français siouplé!! Encore encore!!! du magistral sur une musique flippante à souhait...

mercredi 16 mai 2007

Ma selection pour Cannes 2007

Toutes catégories confondues, sans avoir vu les films en question, juste sur les infos que j'ai pu trouver et mes connaissances... Je ferai surement d'autres posts sur le sujet...



XXY


Les Méduses


Héros

Secret Sunshine

Persepolis

De l'autre côté

Import / Export

Grindhouse

L'Homme de Londres

Le Bannissement

Go Go Tales

Boarding Gate

L'Age des ténèbres


Le Rêve de la nuit d'avant


Les Toilettes du Pape


Toi qui es vivant


Mutum

mardi 15 mai 2007

Viande



Âmes sensibles & QI fragiles, veuillez quitter cet espace hautement culturel pour le moins périlleux dans les instants à venir… Vous restez ? c’est à vos risques et périls…

C’est du violent ! Comprenez la 1ère syllabe… C’est du viol intellectuel !!

Pour lire ce livre, il faut se foutre à poil ! (non pas pour ça…) il faut se présenter à lui uniquement vêtu des premières secondes de la vie.

C’est un livre qui ne saurait supporter autre chose que la plus pure innocence intellectuelle. Il oblige à regarder une réalité sordide bien droit dans les yeux sans faux-fuyants, sans faux-semblants…

Le ton est donné dès les premiers mots ! Bien vu l’artiste !

Œuvre en deux temps sans aucun répit, impossible de reprendre son souffle. Alors on lit d’une traite, en apnée en priant les dieux du livre d’éloigner l’infarctus neuronal. TILT ! vous perdez la partie, mettez une pièce pour recommencer.

Un résumé ? Tsss… pas possible ! C’est déjà du concentré d’élixir ! Enlever ou changer un mot serait l’amputer, l’estropier, le profaner… non pas question !

Dois-je faire état de l’âge de Claire au moment de la publication de ce livre ? Hmm, ça risque de rendre impuissant tous ces pseudos écrivains qui se la pètent avec leurs quinze publications à l’an, vautrés dans leur pseudo réussite…

20 ans !!!! (j’ai pas pu… sorry…)

Papa & maman Legendre avaient des spermatozoïdes/ovules bio réactifs à tête chercheuse dix ans avant même la conception de le petit prodige… c’est pas possible autrement… à trois semaines, le fœtus lisait surement « Le Monde »… quand elle est née, c’est elle qui a coupé le cordon… bref, un génie à défriser les frères Bogdanoff et leur légendaire QI cumulé… Bah oui y en a des qui pour en faire un il en faut deux, et des qui avec un en font deux… inégalité quand tu nous tiens… heureusement que t’es là !!

Parler du livre ? Je pourrais oui… reste à savoir si je suis à la hauteur… c’est qu’il vous file de sérieux complexes le petit LP 15081 !

En fait, je vais rester sobre… primo pour éviter de dire des âneries, des banalités mais surtout pour donner envie de lire… de LE lire… Je n’ai pas envie de partir dans les sempiternelles « c’est un livre de femme pour les femmes… », « c’est très bien écrit… », « nouvelle génération d’auteurs… », « ça ressemble à… », etc etc…

Je ne dirais qu’une chose… moi, je vais lire les autres qu’elle a écrit Claire… ça c’est sur… et c’est ce qu’il risque de vous arriver aussi…

Ps: c'est l'auteur de la préface de "Fragments De Nice" - Patrick Mottard et la fille de Catherine et Henri Lengendre - Théatre de l'Alphabet à Nice (Bld Carabacel)

Le site de Claire c'est là >>>>

Parodie des frères Bogdanoff

juste pour le fun, comme ça sans rien, parce que ça me plait...
c'est là que ça se passe >>>>

vendredi 11 mai 2007

Petit Être, Idole Nocturne Evanescent

Je te sens tout près de moi mon petit ange si injustement déchu
Souvent je te vois, tel que tu es parti et non tel que tu es venu
Je pense tout le temps à toi, sans permis, sans répit
Avec moi dans toute ton absence, ce voyage à sens unique
Tristesse, désespoir, et malheur… comment surmonter l’épreuve
Injuste et inconcevable en boucle chaque jour, chaque heure

Je donnerai ma place contre la tienne où que tu sois
Tu ne méritais pas « ça », toi moins que personne
Plus que quiconque, la vie c’était ta voie… ta voix…
Ne restent que les cloches de tes passages qui sonnent

Le glas de nos jours heureux, de la complicité
La peur a remplacé la confiance et la facilité
L’angoisse bâillonne la spontanéité et le ressenti
Dis-moi que je peux encore te penser sans interdits

De tes promenades nocturnes ou diurnes
Je garde plus encore en moi cette amertume
Qu’ai-je donc bien pu faire pour que tu le paies si cher ?
Et surtout comment rembourser une dette qui m’aberre ?

Dis-moi que tes visites ne sont pas le signe d’un déni
Dis-moi que là où tu es ton beau visage tu as repris
Dis-moi que je ne perds pas la raison dans l’illusion
Dis-moi que la peur n’entravera la joie de nos abandons

A jamais et pour toujours dans mon cœur tu subsistes
Au-delà de ma propre vie ta présence je la persiste
Merci de m’offrir ces ultimes moments privilégiés
Les apprécier à leur haute valeur je le promets, je le ferai…
écrit pour G à l'intention de F

F...
un an... déjà... un an de trop... un an de moins... le décompte de notre éternité a démarré... tous les ans, le sinistre anniversaire...

mardi 8 mai 2007

Pendant que la France...

... s'empaille sur les raisons qui ont propulsé Sarko et vautré Ségo, ailleurs, pas très loin...
L'Irlande se reveille doucement de son long, bien trop long coma...

Sans renier une vie d'intransigeance et de fureur, Ian Paisley va gouverner à Belfast avec ses ennemis de plus de trente ans.

À BIENTÔT 81 ans, Ian Paisley a fini par dire oui. Épilogue d'une vie publique d'un demi-siècle de refus, de vetos et de fins de non-recevoir, le pasteur protestant a accepté de devenir le chef du ­gouvernement d'Irlande du Nord. Avec comme adjoint Martin Mc Guin­­ness, ce catholique et ancien chef de l'IRA qu'il traitait il n'y a pas si longtemps de « terroriste ».
Avec les années, l'imposante ­silhouette du révérend Paisley s'est tassée, le pas s'est ralenti, mais la détermination est restée intacte, comme à l'époque où il truffait ses discours de « Jamais, jamais, jamais... » et autres « Ne cédons pas d'un pouce. »
Sa vie est un roman. Qui peut aujourd'hui se targuer sur la ­scène internationale d'avoir entamé son combat politique alors que le ­président Harry Truman ordonnait le bombardement d'Hiroshima ? La longévité ne résume pas Ian ­Paisley. Il a aussi la particu­larité d'avoir fondé son Église presbytérienne libre en 1951 et sa formation politique, le Parti unio­niste démocratique (DUP), en 1970. Il a même réussi à transformer cette mouvance ultraprotestante en première force politique de l'Ulster, avec 36 des 108 sièges à l'Assemblée régio­nale.
Le voilà rassembleur, lui, le loyaliste extrême qui menaçait de tuer quiconque se mettrait en travers de son chemin. Sa personnalité est complexe. Il dit prier pour ses adversaires à la nuit tombée. Élu de la circonscription d'Antrim Nord, il a défendu ses habitants sans discrimination religieuse ni politique. « À chaque élection, et notamment pour Westminster, il reçoit des voix des catholiques », signale Stefan Wolff. Ce professeur à l'université de Nottingham rappelle aussi qu'en 1973, Paisley a fait capoter l'accord de paix de Sunningdale tout en se préparant à gouverner avec les nationalistes catholiques du SDLP.
Né en avril 1926 dans le comté d'Armagh, ce fils de pasteur baptiste est ordonné à l'âge de vingt ans. Très vite, ce fort caractère se fâche avec sa hiérarchie. Elle lui refuse de prêcher les évangiles. Il claque la porte et crée sa propre Église. Ses prêches anticatho­liques sont relayés par un journal lancé à cet effet - le Protestant Telegraph. Il y fait ses premières armes politiques. En 1988, le jusqu'au-boutisme du membre de l'ordre d'Orange éclate lorsque, au Parlement européen, il qualifie le pape Jean-Paul II d'« antéchrist ».
Engagement religieux et lutte politique ne font qu'un. L'aversion de Ian Paisley pour les catholiques - « (Ils) se reproduisent comme des lapins et se multiplient comme la vermine » - n'a d'égal que son rejet de la branche poli­tique de l'IRA, Sinn Féin, dont les membres sont traités avec régularité d'« assassins ».
Deux mots à la bouche : non, jamais
Dès 1956, Ian Paisley rejoint les loyalistes de l'Ulster Protestant Action. Objectif : organiser des patrouilles, ériger des barricades pour se protéger d'une IRA qui se contente à l'époque d'actions le long de la frontière. En 1964, le pasteur demande le retrait d'un drapeau aux couleurs irlandaises suspendu par bravade à la fenêtre du bureau de Sinn Féin. Deux journées d'émeutes s'ensuivent. Ce jour-là débute un face-à-face de plus de trente ans entre Ian Paisley et Gerry Adams, aujourd'hui leader de Sinn Féin.
Manifestations, séjours en ­prison, élections, discours virulents... Le style Paisley se forge, fait de fureur et d'intransigeance. Acariâtre, le pasteur a deux mots à la bouche : non, jamais. L'accord anglo-irlandais de 1985, soutenu par Margaret Thatcher ? No ! Pour casser le texte, Ian Paisley met sur pied Ulster Resistance, une organisation dont les membres portent des bérets rouges. On l'ac­cuse de flirter avec les groupes parami­litaires. Les accords du vendredi saint en 1998 ? No ! Malgré sa loyauté à la couronne et sa susceptibilité sur toute dilution de la souveraineté britannique, le pasteur raille Élisabeth II, ravalée au rang de « perroquet de Tony Blair ».
En imposant aux unionistes un gouvernement partagé avec Sinn Féin, Ian Paisley a arraché un compromis historique. « Il va laisser une image très positive dans l'histoire, qu'il n'aurait pas eue au regard de sa vie anté­rieure », analyse Eamon Phoenix, professeur au Stranmillis University College de Belfast. Père de cinq enfants, grand-père, ce négociateur adepte des coups de poker disait depuis quelques semaines que seule la paix l'intéressait, « la paix dans le pays que j'aime, pour ses familles et ses enfants ».

samedi 5 mai 2007

Aller c'est le dernier jour

à lire sans modération et surtout à faire profiter... c'est par là >>>>
et pendant qu'on y est

Ah celle là me plait beaucoup :))
et en voilà d'autres ici >>>>

Coolio "Gangsta's Paradise"

J'ai complètement zappé de mettre le lien de cette zik dans mon deriner post... voilà qui est fait...
c'est là