mercredi 22 août 2007

Un peu plus sur moi...


Chez moi, il fait beau tout le temps (rho le jeu de mot à 2 cents), à tel point que les fleurs poussent de toutes les couleurs pour dire merci au soleil... mode "gnangnan": OFF

Mon jardin... inutile de préciser que l'entretien c'est pas fun tous les jours hein...


ça c'est l'arrosage automatique... pas toujours trés au point le truc...

Ma maison... Oui, elle est en deux parties, comme ça quand mes parents sont fâchés, c'est chacun chez soi (et moi un jour chez l'un un jour chez l'autre... c'est le pied, pas le temps de se prendre la tête en un jour... bah voui hein...) et quand ils sont très très fâchés ma mère monte dans la tour et mon père va la rejoindre en grimpant le long d'une corde... après je sais pas ce qui se passe là haut, j'ai jamais pu monter à la corde, mon père la récupère une fois en haut... mais une chose est sure, c'est infaillible, ils se réconcilient toujours après "ça"...



la piscine... oui je sais, y a un truc qui cloche... en fait c'est une piscine à remous (pas fréquent j'avoue) et bah les remous se dérèglent de temps à autre ce qui donne "ça"... mais c'est très fun hein en fait, on s'amuse comme des petits fous là dedans, faut pas croire...



Parfois, chez moi il pleut... Voui !! Étrange phénomène qui angoisse terriblement tout le monde, et pour cause... c'est carrément un rideau de flotte qui s'abat sur nos maisons... intox? Que nenni !! Voyez-vous même...



Mais pas de panique, pas d'innondations, ça se jette dans le Paillassou... le fleuve du coin au bout du jardin...



et comme j'aime m'amuser, je fais des sculptures que mes parents me laissent mettre dans le jardin... je sais pas pourquoi, ils veulent pas dans la maison, y disent que dehors dans le jardin, c'est très bien... moi aussi j'aime bien les mettre dans le jardin, comme ça, nos invités peuvent les voir...



Trombinoscope: ça c'est tous mes amis... je ne cite pas tout le monde hein, chacun saura se reconnaitre...





Et pour ceux qui n'auraient pas compris ou qui ne connaissent pas... ce post est dédié au Parc Phoenix à Nice évidemment !! Entrée 2€ et gratuit pour les enfants de -12ans... c'est vraiment pas cher pour autant de magie !! Merci Nice Plurielle !!!!!!
PS: les loutres devaient être en vacances car on ne les a pas vues... savez pas quand elles reviennent?

mardi 7 août 2007

Libera Me

Avant dernier film de ma sélection présentée dans ce post
j'ai mis beaucoup de temps avant d'éditer celui ci car il m'en a fallu pour "digérer" ce "Libera Me"... c'est que ce n'est pas du petit lait... merci Joyele au passage pour cette proposition qui reste avec Norway Of Life l'un des films qui m'a le plus interpellée... pour d'autres raisons cependant...

Libera Me - Alain Cavalier (1993) ma note: 12/20
Artistiquement :
film qui ne témoigne d'aucune langue "vivante" avec un titre en latin qui est de surcroit le début d'une phrase liturgique: Libera Me, Domine, de morte aeterna... du latin (libère moi, Seigneur, de la mort éternelle)... un titre en latin, langue universelle...
Première particularité: pas de casting prestigieux. Les rôles ici, n’ont même pas de nom.
La deuxième, il est non parlant, non sonore en terme de musique et non de bruitages qui eux ont presque la place de "rôles" principaux... le dépouillement est poussé à son paroxysme en véritable réquisitoire muet au service d’un témoignage sur l’oppression. Jamais on ne voit le jour, jamais on ne voit en totalité un lieu. Le récit est universel : en plus d’être silencieux, il est détaché de toute époque, de tout lieu géographique.
Et pourtant, récit il y a, une véritable gageure de la part du réalisateur. Alain Cavalier emploie à dessein les subtilités de la technique cinématographique, gros plans, plans fixes du visage, d’une main bandée, couleurs neutres pas innocentes, scènes toujours en intérieur et très découpées, et parvient à instaurer, par le seul biais des images, une "narration" et une intensité dramatique. L’évolution est sensible, subtile et palpable, par la seule mise en scène à la fois crue et elliptique, de la dictature à la torture, de l’oppression à la solidarité, de la résistance à la révolte. Etrange et douloureuse leçon de cinéma, d'humilité... émouvante radioscopie de l’humanité. Au spectateur, de dater et situer, ce que, curieusement, certains ne peuvent s’empêcher de faire, tant sont nécessaires des repères, même très personnels face à tant de messages de tolérance mais aussi de souffrance… personnellement, je n’éprouve pas ce besoin de « placement » dans le temps et/ou l’espace... j’ai pris ce film comme il était livré… Partout dans le monde, "Libera me" peut trouver sa signification, sa justification.
Une œuvre oppressante mais non dénuée d’espoir, qui a obtenu au Festival de Cannes 1993 le prix du Jury Œcuménique. Une autre de ses qualités est de n’être ni ennuyeuse, ni prétentieuse…

Ce qui fait que je lui donne une note si peu représentative de mon analyse, c’est que je garde malgré tout la sensation insupportable d’être passée à coté de l’œuvre… et pas qu’un peu hein… outre les qualités artistiques que je pense être en mesure de reconnaître, je suis restée sur le bord de la route à faire du stop dans l’espoir complètement fou de trouver un véhicule qui me mènerait à la compréhension de ce film… et ce ne fut pas le cas… je garde une sensation fort frustrante d’impéritie totale liée à un manque de connaissances, d’ouverture, où la boulimique de films que je suis se prend en pleine face son air d'Harriet Potter cinéphile… bobo... et encore… je suis généreuse avec mon cas… je pense que dans quelques années je serai plus à même d’apprécier ce film à sa juste valeur… j’aime à le croire en tous cas… ma note est donc en fait une pure vengeance… bah voui…

Résumé :
Sans un mot, sans un bruit, des hommes et des femmes évoluent dans un décor tout simple. Peu à peu, il semble que les uns et les autres soient victimes d’une dictature. Le danger se précise. Dans ce pays, le régime en place pratique la torture, les arrestations. Mais entre ces êtres opprimés, apeurés, la solidarité naît. Par le biais de mains qui se joignent. Un mouvement de résistance paraît se créer, qui va parvenir à mettre fin à la terreur et à anéantir l’oppresseur.

jeudi 2 août 2007

"fans" de Patrick Mottard


Bon, fan est un bien grand mot hein... en fait, je me demande si ce n'est pas Patrick le plus grand fan d'Enora et non l'inverse...
Elle a neuf ans, elle s'appelle Enora (vous vous en doutiez, oui, je sais...) elle vit en Bretagne où elle vient de passer avec succès en CM2 et elle a déjà lu une partie de F2N...
Et elle ADORE !!!!
Alors, de passage à Nice cet été, il était impossible que ces 2 là ne se croisent pas... et c'est une rencontre entre 2 personnes de 9 ans, à laquelle j'ai pu assister hier... Un Patrick Mottard reparti en enfance le temps d'une dédicace à sa jeune lectrice en admiration devant ce grand "gamin", mais surtout une complicité spontanée où sa mère et moi n'avions aucun droit de regard... Pas grave, les regarder rigoler nous a amplement suffit...
En Bretagne où il travaille courageusement durant toute la saison, Steven, frère d'Enora, 16 ans et 2ème plus jeune fan, attend impatiemment son exemplaire de F2N dédicacé avec toute la sincérité d'un auteur très touché par ces deux jeunes amateurs...