mercredi 15 novembre 2006

2 – Petit bien grand

- Triste Sire vous m’avez fait appelé ?

- Oui gentil bouffon, il m’a été ouie dire que tu pourrais peut-être me divertir…

- Certes petit Prince laideron et de quelle tristesse voulez-vous guérir ?

- De mon âme par tant de pauvreté dévorée…

- Quelconque offrande vous aurait elle était faite votre désuète Majesté ?

- Je ne sais de quoi tu m’entretiens là joli baladin, peux tu préciser ?

- Avec plaisir, vous aurait on offert quelques écus pour votre âme sa négligeable Altesse ?

- Assurément non adorable histrion, bien que je conçoive ma petitesse…

- Oh mais j’affirme haut et fort que sa burlesque Souveraineté n’a que de grandeurs…

- En ce cas gracieux plaisantin pourquoi m’affubles tu de surnoms dévalorisants et moqueurs ?

- Pour vous prouver céleste Excellence que votre âme de pauvreté n’est empreinte…

- Et de quelle façon me prouves tu pareille affirmation ?

- De par votre grande générosité tolérante à mes diatribes et imputations…

- Je te suis reconnaissant gentil bouffon, mon cœur à présent plus léger se sent…

- Rien n’est plus plaisant que de redonner le sourire à cœur si indulgent, si compatissant…

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