2 – Petit bien grand
- Triste Sire vous m’avez fait appelé ?
- Oui gentil bouffon, il m’a été ouie dire que tu pourrais peut-être me divertir…
- Certes petit Prince laideron et de quelle tristesse voulez-vous guérir ?
- De mon âme par tant de pauvreté dévorée…
- Quelconque offrande vous aurait elle était faite votre désuète Majesté ?
- Je ne sais de quoi tu m’entretiens là joli baladin, peux tu préciser ?
- Avec plaisir, vous aurait on offert quelques écus pour votre âme sa négligeable Altesse ?
- Assurément non adorable histrion, bien que je conçoive ma petitesse…
- Oh mais j’affirme haut et fort que sa burlesque Souveraineté n’a que de grandeurs…
- En ce cas gracieux plaisantin pourquoi m’affubles tu de surnoms dévalorisants et moqueurs ?
- Pour vous prouver céleste Excellence que votre âme de pauvreté n’est empreinte…
- Et de quelle façon me prouves tu pareille affirmation ?
- De par votre grande générosité tolérante à mes diatribes et imputations…
- Je te suis reconnaissant gentil bouffon, mon cœur à présent plus léger se sent…
- Rien n’est plus plaisant que de redonner le sourire à cœur si indulgent, si compatissant…
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