Les vacances...
C’est le moment que choisissent toujours les galères pour faire surface !!
Dimanche soir je prends le train à la gare de Nice, tout va bien, il n’est même pas en retard (c’était un signe ça, c’est louche un train à l’heure !!)... Le voyage se passe bien, je dors mal mais bon c’est un train couchette hein, faut pas exagérer non plus…
Lundi matin 6.45 : qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi il y a tant d’eau dehors ? Y a un con accroché au toit du train qui balance des seaux de flotte, pas possible autrement… le con en question s’appelle météo et j’avais oublié qu’il pouvait pleuvoir autant et si longtemps…
7.45 : arrivée à Austerlitz. .. il pleut tellement que l’étenchéité des quais de la gare n’y résiste pas… je descends du train pour patauger dans les flaques… clop, clop… c’est quoi ce bruit ? je sens une drôle de sensation au niveau de mon pied… ma semelle vient de se décoller sur les ¾ de ma chaussure… mon oncle m’attend au bout du quai… il connaît Paris comme sa poche… je lui tend mon sac à dos mais il me le laisse lui préférant son frère dans ma main… il a raison, il est plus petit et moins lourd…mais dans sa grande générosité, il me propose de porter le « gros » sac à deux… une bretelle chacun… ça va aller Jipé, je gère… clop, clop… on s’arrête dans une des brasseries de la gare, trop besoin d’un kawa… 3,80€ le crème… boudiou !! C’est surement pour payer la prestation des pigeons et autres piafs qui s’enhardissent jusque sur notre table bien que nous n’ayons rien à les laisser nous chiper… il ne manque plus que l’écriteau « ici aucun animal n’est maltraité… » Mouais… et l’humain ? Hein ? Café deg au prix de l’uranium enrichi, c’est pas du mauvais traitement ça ? On repart… clop, clop… on s’arrête dans chaque relais presse… bonjour, vous avez de la colle svp ? Non pas ça… tant pis on continue… clop, clop… Jipé semble avoir un souci dans le coin droit de mon champ de vision… je tourne légèrement la tête pour constater que bébé sakado vient d’être amputé d’une bretelle… comment il a fait je n’en ai aucune idée… nous nous arrêtons pour remettre un semblant d’ordre dans notre dégaine… il faut savoir que Jipé a ses petites habitudes… entre autres, il ne se déplace JAMAIS sans son sac noir monoprix réutilisable doublé d’un deuxième violet et dans lesquels il trimballe une quantité invraisemblable de… je ne sais pas quoi… personne n’est autorisé à ne serait-ce que jeter un œil la dedans… en même temps vaut mieux, suis pas sure que l’œil soit récupérable après… on a l’air de deux clodo, mais c’est pas grave, suis en vacances… on repart… clop, clop… comme je le disais, Jipé connaît Paris comme sa poche… à un détail près… c’est que sa poche est un chouia trouée… il m’emmène dans les couloirs du métro, et vas-y un escalier par ci, un autre par là, la foire du trône version catacombes à pied sakado en plus… clop, clop… ha oui, ça aussi…
On arrive péniblement Colonel Fabien… Jipé, sors ton pébroc teuplé, je vais être trempée… j’en ai pas… (je regarde dehors…) c’est une blague ? l’ai pas drôle… nan, j’en ai pas, je passe à travers les gouttes… (C’est du vécu !!)… si mes bras n’avaient pas eu l’obligation formelle de continuer à porter le sac, ils seraient tombés… bien… allons y… clop,clop, gloup… (Oh hé ça va hein !!) Jipé, faut que je trouve de la colle en urgence !! (Pour les petits malins qui se demandent pourquoi je n’ai pas une paire de pompes de rechange… me la suis fait volée dans le train…) ah bah y a mon cordonnier là si tu veux… bien sur, suis la fille à Rothschild moi c’est bien connu, j’ai un budget vacances illimité… et pendant qu’il répare ma shoes ton mec, c’est comme pour les voitures ou les portables ? il m’en prête une en attendant… ?Non ! Jipé, emmène-moi dans un petit supermarché ! oui, mais c’est de l’autre coté, on est dans le mauvais sens là… ok… je garde mon zen… viens on va chez toi Jipé… clop, gl… (taggle toi !!)
On arrive enfin chez Jipé (3 minutes à pas d’escargot normalement de la station Col fabien…)… un p’tit café maison, m’allonger une petite demi-heure pour reposer mes reins, prévenir que je suis « bien » arrivée… c’est qu’après la journée est chargée, aller jusqu’à mon hôtel de l’autre coté de Paris vers la Défense, rejoindre Callem, la première personne que je retrouve quand j’arrive sur Paname… Jipé me fait une proposition intéressante… je vais aller chez mon cordonnier (il y tient on dirait hein ?), je te paie la réparation ma nièce… (devant mon air ahuri…) bah oui hein, j’ai qu’une nièce après tout, alors faut la gâter… argument imparable n’est-il pas… ? Merci Jipé t’es cool… il repart avec ma pompe dans un sac en plastic… clop… ah nan pas là, oups désolée l’habitude déjà… il revient une heure après… la chaussure n’est pas réparable !! ah ? oui, il faut la lui laisser 4h ! ah med !! oui !! et, heu qu’est-ce que tu as fait ? Tu l’as laissée ? (grand moment de panique) non ! (ouf !!) t’as vu j’ai assuré hein !!voui Jipé !!Bon, et y a un casino, un franprix, un truc du genre dans le coin ?oui à Servran… bien ! C’est loin ? Non 20 minutes à pied… (… je calcule vite fait le nombre de clop gloup… nan laisse tomber…) Jipé, trouve un pébroc teuplé, je passe 2-3 coups de fil et on y va… le seul que j’ai il est troué… évidemment ! Pourquoi n’y avais-je pas pensé… ? Instantanément me vient à l’esprit une énorme amanite tue-mouche (humeur automnale oblige) que je mets au dessus de ma tête… les tâches rouges se transforment en trous et le blanc en noir… je visualise clairement la situation… même Cosette n’en n’était pas réduite à ça!! Rigolote va !! Pas grave Jipé, on va en acheter un… un tout petit pliable… oh ben nan, je vais recoudre le mien… (Vécu !!!!) Là je le fixe intensément de mon air bovin le plus candide, pas besoin de me forcer mon cerveau vient de bugger sévère… bien sur Jipé !!
(la suite demain…attention il y a plusieurs post, je rattrape mon absence... genre !!)
1 commentaire:
Et le pire c'est qu'on y croit à cette histoire.
Là, je crois qu'il faut monter un circuit vacances avec excursion Jipé, ça plaira j'en suis sûr.
La lecture est toujours aussi désopilante. Merci.
(J'ai toujours dit que les vacances c'était nul et vulgaire. La preuve)
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