samedi 5 juillet 2008

Hey Dites...





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ça vient d'où?
Elle m'a proposé Cavel... ne sachant absolument pas qui était cette illustre inconnue, je suis donc allée consulter Mr kicétou... et il m'a parlé d'une femme née en 1865 et morte en 1915... pour une autre Edith née plus de 10 ans après, ça me paraissait un peu light comme origine de prénom, à moins d'avoir fait une légère fixette sur le parcours de Miss Cavel... Sauf que Misse Cavel n'est autre qu'une véritable héroïne...
En effet, en 1914, elle devient un maillon important d'un "réseau d'évasion" du nord de la France vers la Hollande via Bruxelles. Des soldats blessés restent dans les hôpitaux de campagne dans le Nord de la France et les Ardennes, d'autres n'ont plus de contact avec leur unité. Ces combattants, qui n'éveillent pas l'attention des forces allemandes, sont pris en charge par la princesse Marie de Croÿ au château de Bellignies, puis conduits auprès d'Edith Cavell où ils reçoivent des vêtements, des faux papiers avant de rejoindre leurs armées. Ce travail commun, de novembre 1914 à juillet 1915, permet à deux cents personnes de s'évader de la zone d'occupation allemande. Dénoncés, les soixante-six membres du réseau sont arrêtés à partir de l'été 1915. On a accusé l'espion français Gaston Quien d'avoir dénoncé le réseau, mais il a été acquitté faute de preuves. Edith Cavell est arrêtée le 15 juillet, alors qu'elle tente de faire passer la frontière hollandaise à des soldats alliés, et incarcérée à la prison Saint-Gilles. Au cours de son interrogatoire, elle ne nie pas les faits : "j'ai pensé que c'était mon devoir de faire cela pour mon pays ", dit-elle. Une attitude qui lui vaut d'être considérée comme traître et d'être désignée comme la cause de l'effondrement du service de renseignement belge.
Edith Cavell est enfermée sous le régime d'isolement cellulaire. Les autorités allemandes feignent de céder aux pressions diplomatiques et acceptent que Maître Sadie Kirsten en assure la défense, sans que, toutefois, celui-ci ne puisse lui parler ou consulter son dossier.
Le procès du réseau, du 7 septembre au 8 octobre 1915,est conduit sous l'autorité du général Ströbel. Le procès, très médiatique, doit avoir un effet dissuasif. La peine de mort pour intelligence avec l'ennemi, est donc demandée. Le 11 octobre 1915, Edith Cavell, la comtesse Jeanne de Belleville et Louise Thuliez, une institutrice, sont condamnées à mort. Le secrétaire de la légation américaine essaie d'introduire une demande de grâce pour Edith Cavell, mais sans résultat.
Le 12 octobre 1915, à sept heures du matin, la sentence est exécutée.
Les peines de ses camarades sont commuées en travaux forcés à vie.
En Angleterre et aux Etats-Unis, dans le contexte du torpillage du Lusitania, cette exécution déchaîne une tempête de protestations. La propagande anti-germanique se met en marche, les volontaires affluent.
Après guerre, le 7 mai 1919, la dépouille d'Edith Cavell est transférée en Angleterre. Une cérémonie est organisée dans l'abbaye de Westminster. Une colonne a été érigée à Trafalgar Square (Londres), près de la National Gallery en souvenir de cette héroïne trans-nationale. Un bas relief, détruit en 1940, lui a été aussi dédié au Musée du Jeu de Paume (Paris).

Alors c'est sur, après avoir appris tout cela, le prénom edith, dans les 10 années de l'après guerre devient plus évident... Tu as donc certainement raison Edith Mottard (Ponthus), et tu le portes plus que bien ce prénom... une héroïne peut en cacher une autre... C'est quand les gens sont vivants qu'il faut leur dire qu'ils sont extraordinaires pour qu'ils le sachent et qu'ils puissent l'apprécier...Edith et Cako (photo Xian Jambou)

Pour la petite histoire, ce prénom vient du vieil anglais "ed", la richesse, et "idh", le combat, Édith évoque la fortune qui récompense ceux qui se battent. Ce vieux prénom royal britannique a fort bien traversé les siècles. En Angleterre, il fut l'un des prénoms les plus populaires au XIXe siècle et jusque vers 1930. En France, sans avoir la même diffusion, il fut en vogue de 1930 à 1960. En Allemagne également ce fut un prénom à succès au XIXe siècle et au début du XXe. Il est aujourd'hui en reflux dans ces différents pays mais garde une certaine stabilité. Sainte Édith était la fille d'Edgar le Pacifique, roi d'Angleterre.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est incroyable cette capacité que tu as à rendre les gens vivants
dans tes yeux on devient des sur-etres dans tes mots on est parfait c'est grisant

tusaisqui