vendredi 14 mai 2010

Housemaid in Wall Street...




Je l'annonçais dès le début, le cru 2010 du FIF est très corsé en films asiatiques... Un chinois hier, un coréen aujourd'hui et ce n'est pas fini... Les coréens, je le dis souvent et je le répète sont incontestablement les réalisateurs qui m'interpellent le plus dans leurs façons de raconter leurs histoires... Véritablement doués pour nous offrir des images d'une pure splendeur à tous points de vue technique, ils savent aborder TOUS les sujets avec la même poésie, mais aussi incorporer le sexe sans aucun voyeurisme ni dégradation... Non, il n'y a pas à dire, ils sont très forts, et bien peu connus, c'est bien dommage !!
Housemaid d'Im Sang-Soo (2010)
Ce film ne déroge pas aux affirmations qui précèdent... Il était déjà bluffant de douceur, de pudeur et d'humour sans jamais tomber dans la caricature ni le facile avec son Girls' Night Out en 2000, sorte de Sex & the City à la sauce Coréenne. Je n'ai malheureusement pas vu les autres qu'il a réalisés mais je suis prête à parier que ce nouvel essai sera encore une de ses odes aux échanges entre les hommes et les femmes, dans ce qu'ils ont de plus difficile à exprimer...



A noter aussi la participation hors compétition du dernier Oliver Stone (pas particulièrement fan de ce réal)
Wall Street : Money never sleeps
A noter aussi la polémique autour du film de Rachid Bouchareb... Encore une occasion pour certains d'aller mettre leur nez de fouine dans ce qu'il ne comprennent pas... On peut ne pas être d'accord avec un film, je ne suis pas forcément une fan de Rachid, mais purée c'est un film, du cinéma, de la fiction... Alors les députés, soyez gentils, à la niche hein, ça commence vraiment à devenir lourd ces ingérences incessantes !! Aucun d'entre vous n'a ouvert sa bouche lors de la sortie du livre Karski (primé qui plus est) alors que son auteur n'hesite pas à affirmer haut et fort que la France et les alliés ont été des traitres qui ont refusé de voir ce qui se passait concernant le génocide des juifs, démontant au passage le film de Lanzmann...

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