lundi 30 juillet 2007

Serreault et Bergman...

... viennent grossir les rangs du panthéon de nos mammouths artistiques...

Après Alida Valli, Claude Piéplu, Aaron Spelling, Gérard Oury, Daniel Emilfork, Jack Palance (pour ceux qui connaissent), Robert Altman (quelle perte), Claude Jade, Philippe Noiret, J-P Cassel, J-C Brialy, c'est au tour de Michel Serrault et Ingmar Bergman de rejoindre le panthéon des grands acteurs et/ou réalisateurs du cinéma mondial... et surtout français...




2006 et 2007 ont et sont 2 funestes années pour le cinéma...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Et la cata continue avec, le même jour, Michelangelo Antonioni...

Unknown a dit…

Autre sujet.nous voulons un post sur ta délicieuse petite nièce !

Anonyme a dit…

HOMMAGES aux DOMMAGES

Chère Sijavéssu,
Je passe en coup de vent mais avec deux remarques sous le bras.
Je m'associe si évidemment à ton hommage pour Serrault que tous me suivront sur ce terrain. Mais peut-être pas pour les mêmes raisons: j'ai préféré mille fois le clown inquiet dans ses rôles du docteur Petiot ou de tueur à gages dans "Assassin(s)" de Kassovitz que dans son numéro de tantouse de la "Cage aux Folles". Serrault avait du gai et du triste à mourir dans ses rôles de composition. Un peu comme Daniel Prévost: il y avait sans doute quelques crevasses mal refermées qu'il avait héritées de sa jeunesse. Comme toujours, le gris est tellement plus riche que les catégoriques blanc et noir, et Serrault avait suffisamment pratiqué ce mélange pour verser dans l'humour et le drame. Tous les comiques ne sauraient en dire autant.
Seconde et dernière remarque pour un billet voisin: l'hommage aux résistants pour leur courage face à la torture. Pas davantage possible de ne pas y souscrire, mais je me dis qu'il est aussi instructif de regarder du côté des présumés "lâches" ou des cas plus ambigus, moins héroïques: pourquoi ne pas résister, pourquoi hésiter à le faire? Je viens d'une région où l'on parle encore des "Malgré Nous", ou beaucoup de familles ont connu la double nationalité entre 1900 et 1945 ... le combat de l'homme contre la bête n'est pas si aisé à observer sur le terrain, bien plus dans les livres que nous-mêmes avons appris à lire par coeur dans notre jeunesse dorée.
Le gris vaut plus que le blanc et le noir, sans oublier pour autant que l'on ne fait pas de gris sans blanc et noir mélangés; les idéaux existent, dans nos têtes du moins ...
A bientôt!!!