vendredi 22 février 2008

La Liberté...

oui !! Mais... à quel prix?


Into the wild - Sean Penn (09 janvier 2008)
Tout récemment, une personne m'a parlé de Johnny Depp en matière de valeur sure... j'acquiesce bien volontiers et j'indexe même de l'auteur de cet étrange blockbuster... c'est qu'il fait du chiffre le bougre !! Mais comment, Sijavéssu qui se met à reluquer les stats d'un film now? meu nan no panique... c'est un constat c'est tout... un agréable constat... celui de voir ENFIN arriver aux portes des boulimiques de navets, quelques petites petites rayonnantes et bien plus nutrivites... Faut dire qu'il a un parcours atypique le Sean... acteur dans un de mes film préférés, que personne ne connait c'est bien dommage ("Comme un chien enragé" avec l'inénarrable Christopher Walken et feu son frère Chris Penn), ce type ne cesse de progresser, d'évoluer, d'avancer... comme on peut l'envier !!

Techniquement: ce n'est pas sur ce point qu'il se démarque, mais était-ce vraiment nécessaire? quand il y a trop de richesse ça devient clinquant, lourd et difficile à digérer... coté ciné rococo c'est bon, on a ce qu'il faut...
Cependant, à ma grande peine, je n'ai plus le film aussi bien en mémoire... d'habitude je fais mes billets rapidement, mais je ne sais pas ces dernières semaines un souffle de siroco s'est abattu sur mes habitudes et surtout une bonne partie de mon temps libre, déjà pas bien épais...
Alors, peut-être suis-je passée à coté de belles performances, mais sans vouloir me dédouaner, j'en doute, cette caractéristique n'étant pas la principale de Sean Penn réalisateur...
Mais pourquoi alors nous gave t'elle avec ce film alors? Primo parce que la technique sur l'otel de l'originalité, même si je lui accorde une grande importance, ça ne fait pas tout !!

Artistiquement: là, c'est autre chose !! dès le début du film, au générique j'entends, on sait que la barre sera haute... tout y est... musique (compo), images, mise en scène du tout...
Les images, quand ce sont celles du grand Nord américain et de l'Alaska, c'est facile de les faire belles me direz-vous... nan !! celles-ci sont vivantes... habitées... parlantes... et puis ce n'est pas que le grand nord, c'est le Dakota, le Colorado, la Californie...
Non, il a fait de magnifiques prises aussi bien esthétiquement parlant qu'en matière de créativité...
Autre réussite, c'est l'ambiance tout au long de ce long, très long (2.27) métrage... quelles que soient les situations vécues par nos personnages, les lieux, les époques, l'atmosphère est toujours bien chargée du ressenti de Christopher McCandless (incarné par Emile Hirsch - sacrée perche tendue par Penn à cet acteur qui s'est montré à la hauteur), inspirateur du livre "Voyage au bout de la nuit" et de ce film, puisque les 2 relatent sa vie...
une réalisation simple, sans chichi, sans blabla, avec de magnifiques scènes et un petit plus une direction d'acteurs affolante... je garde et ça va durer un moment je pense, la performance née de la fusion Penn-Holbrook ("le groupe", "Fog", "Wall Street", "La Firme" entre autres) avec ce type de 81 ans, excusez du peu, qui se laisse aller dans un moment d'une rare émotion cinématographique... même Stanislavski n'aurait su obtenir ça !!
enfin, dernière performance qui est la plus importante pour moi après celle que je viens de citer, Penn, ne tombe dans aucun des pièges moralisateurs à la noix, de bons sentiments bien dégoulinants de mièvrerie puante, de happy end gerboulatives à souhait auxquels nous sommes habitués dans les prod from US... non, là il nous tient par la tête, par le sentiment, par l'écho qui se fait en nous et ni lui, ni nous ne lâchons l'affaire jusqu'à la fin du film... et ça, c'est du bon nanan cinématographique !!


Résumé:
contrairement à mon habitude, au lieu de vous faire un resum, j'innove et je vous mets la bande annonce... quoi de mieux hein?
La BA (c'est normal s'il ne se passe rien, elle met quelques secondes à charger)





4 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon préféré personnel, pour peu que j'en connaisse sur Sean Penn: "U Turn (= sens unique, cul-de-sac, ou impasse): Ici Commence l'Enfer".
Ce film à sang chaud de Oliver Stone (1998), où Penn se retrouve coincé au milieu d'une bourgade de bouseux paumés en plein Nevada surchauffé, entre une mafia qui attend sa créance, un garagiste simplet moche à faire peur et une chaudasse qui le harcèle pour obtenir la mort de son mari de flic (Nick Nolte) en échange d'une somme compensatoire. Doublement alléchant, vu sa créance menaçante et le profil de la demandeuse.
Avec une débutante d'alors, Jennifer Lopez, puis un passage remarqué de Joaquin Phoenix (Gladiator, Prête à Tout, etc.)en Billy Boy détraqué ...
J'ai adoré l'ambiance malsaine de ce film. Et toi? Et vous?
J'en oublie d'autres, dont "The Plague" (je viens de m'en souvenir).
Un choix de billet que je cautionne, sans mal!

Signé: l'endormi du bulbe (quasi-sic)

Anonyme a dit…

nouveau blogo, l'ancien je l'abandonne !
Bisous :)

Anonyme a dit…

Je voulais le voir!!!
Au lieu de ça j'ai cedé à Patrick qui m'a emmené voir JUNO, film sympa à la téloch, mais qui dégouline de bons sentiments, completement ininteressant et invraisemblable.

Sijavéssu a dit…

la prochaine fois que je le croise Marion, tu m'autorises à le frapper teuplé? nan parce que là y a volonté de nuire hein !!
tu es là combien de tps Marion? je pensais te voir dimanche soir...