mercredi 7 mars 2007

Saint-Nazaire

Idéalement situé sur l’Atlantique à l’embouchure de la Loire, Saint-Nazaire, à l’origine simple village de pêcheurs et de pilotes, devient au XIXe siècle l’avant-port de Nantes. A partir de 1862, les lignes transatlantiques pour l’Amérique Centrale partent de Saint-Nazaire et les premiers chantiers navals s’implantent sur le site de Penhoët. Le développement de la ville lié au commerce maritime et la construction navale est tel qu’elle fut surnommée "la petite Californie bretonne".

Une promenade entre le port et le front de mer révèle ici et là des éléments architecturaux, témoins du passé transatlantique de Saint-Nazaire. Jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, le cœur de la ville battait ici, les rues principales débouchaient sur les bassins du port dont la vie était rythmée par les arrivées et départs des paquebots.

L’église de Saint-Nazaire, le Grand Café tenu par le père d’Aristide Briand à partir de 1864, l’ancienne gare ferroviaire qui date de 1857, la Galerie des Franciscains ou encore les belles maisons bourgeoises et hôtels particuliers des années 1880 sont parmi les rares vestiges de cette ville prospère qui était passée, entre 1850 et 1900, de 600 à 30 000 habitants.

Le port, raison d‘être de la ville, est le témoin privilégié de son histoire. Aujourd’hui, il ne reste rien des installations transatlantiques qui faisaient de Saint-Nazaire tête de ligne pour Cuba, le Mexique, Panama… Mais tout près de la base sous-marine se dresse encore l’ancienne gare ferroviaire, superbe bâtiment du Second Empire, qui desservait directement la gare maritime.

Si vous demandez le chemin de la plage à Saint-Nazaire, on vous répondra invariablement : " laquelle ? ". Car vous êtes ici dans la ville aux 20 plages ! Depuis la plage de Saint-Nazaire, pratiquement sous les fenêtres de la Capitainerie du Port, jusqu’à la plage des Jaunais, vaste étendue de sable abritée par une dune, aux portes de Pornichet, c’est un long chapelet de plages qui orne le littoral de Saint-Nazaire.

Construit par les Chantiers Augustin Normand du Havre, l’Espadon a été lancé en 1958 et a pris son service en 1960. Long de 78 m, ce sous-marin pouvait plonger pendant 5 à 6 jours. Pendant ses 25 années de service, il a parcouru l’équivalent de 17 fois le tour de la terre. Depuis 1987, l’Espadon accueille les visiteurs. C’est d‘ailleurs le seul sous-marin à flot que l’on peut visiter en France.

Depuis près d’un siècle et demi, Saint-Nazaire a construit des centaines de navires, dont les plus beaux paquebots transatlantiques qui nous font encore rêver aujourd’hui : Ile de France, Normandie, France… Les paquebots -de croisière- ont fait un retour très remarqué à partir de la fin des années 1980 avec des navires comme Mistral, Monarch of the Seas, la série des Millennium, des paquebots de grand luxe comme le Seven Seas Mariner ou le Crystal Serenity… et bien sûr la reine, Queen Mary 2, livré en décembre 2003 après moins de deux années de construction.

A Saint-Nazaire se trouvent deux sites d’Airbus France, l'usine "Ville" et l'usine de Gron.
Ce site est spécialisé dans l’assemblage, l’équipement et les essais des fuselages avant et centraux des Airbus. L'usine "Ville" fabrique des pièces élémentaires nécessaires à ces opérations.

Escal’Atlantic s’affirme comme le lieu de référence pour la découverte de l’aventure des paquebots et confirme sa position d’équipement phare de la destination touristique de Saint-Nazaire.
Unique en Europe, Escal'Atlantic recrée sur 3 500 m² les espaces et les ambiances des paquebots de légende. Evoquant le luxe, la légende, la démesure des grands "liners", ce centre d'interprétation se base dans sa scénographie sur quelques-uns des plus prestigieux paquebots construits à Saint-Nazaire : Ile de France (1927), Normandie (1935), France (1962)...

Bon ça c’est un mixte des infos que l’on trouve sur le site officiel de Saint-Nazaire >>>>

Mais concrètement… les 20 plages je m’en tamponne sévère, l’Espadon doit être en train de frayer en eaux troubles parce que je ne l’ai pas encore vu, coté climat j’avais oublié qu’il pouvait pleuvoir autant en si peu de temps… architecturalement, bienvenue les promoteurs !!!! entre immeubles sur la « prom » locale et maisons toutes identiques, on sent la fatigue créative, on se croirait dans le film de Tim Burton « Edward aux mains d’argent » avec toutes ces maisons clonées… c’est à la mode en France de créer des villes entières composées de petits cubes totalement identiques… ça doit être pour éviter de faire des jaloux… ça me fait penser à la presqu’île de Quiberon, c’est une ville à la fois dortoir et fantôme… entre les ouvriers des chantiers navals, d’Airbus, et les résidences secondaires, la ville s’anime le matin jusqu’à 8h et le soir à partir de 17h… et… et le must, les gens travaillent ensemble toute la journée, mais ils vivent aussi ensemble car ils sont tous regroupés dans les mêmes immeubles… même l’océan est laid… j’avais gardé un souvenir idyllique de l’océan après avoir vécu à Belle île en Mer… bleu, trèèès bleu, avec de belles vagues venant se fracasser contre les rochers… bah là il est caca d’oie… alors je suppose que le fait d’être à l’embouchure de la Loire explique le phénomène… il n’empêche, que c’est fort laid…

Heureusement il y a les week-end… là il y a le marché (immense) avec sa « moultitude » de couleurs et d’origines, Momo et ses produits bio… ça l’fait !!! il y a les vestiges que le temps et l’Histoire n’ont pas réussi à détruire, des bâtisses de toute beauté s’élevant fièrement pour lutter contre l’immobilier galopant…. Et puis il y a cette côte sauvage… petit trésor naturel de la Bretagne… si sauvage que rien n’arrive à l’altérer, pas même l’acharnement des marées polluantes… ses roches noires escarpées sortant de l’eau avec un regard hautain pour la civilisation, ce bord de mer que l’on croirait « arraché » rageusement à un autre morceau de continent, donnant au paysage un coté indomptable et indompté… le coté « Irlando-Celtique » de la Bretagne…

Et puis il y a le cœur de la vile… un cœur PS qui vibre du désir de faire avancer sa ville et sa région… un militantisme passionné peut-être dû aux souvenirs de la désolation et des privations… l’aménagement matériel, associatif, commercial, touristique, éducatif, culturel, industriel, économique est présent partout… en se promenant dans l’intimité de cette ville, on sent que les Nazérien(ne)s se plaisent ici… ils ont le sourire, ils sont abordables… toutes les villes de France ne peuvent se prévaloir d’un tel atout…

Mais… chauvinisme quand tu nous tiens… ma Nissa je ne te renie pas, loin s’en faut… ce n’est qu’une escapade, une visite de courtoisie à une de tes cousines de l’Atlantique, je reviens très vite…

2 commentaires:

Claudio a dit…

"On dirait que c'est la journée tour des villes aujourd'hui sur la blogosphère... :))"
je ne connais pas St Nazaire, mais, je ne vous embaucherais pas à l'office de tourisme. Donnez pas envie de connaitre.
Mais, Belle-Ile, Ah! Belle-Ile !

Sijavéssu a dit…

pffff Claudio, comment ça je donne pas envie d'y aller? vous n'aimez pas les mers caca d'oie, la pluie, les plages sans fin? héhé
vous connaissez Belle-île?