samedi 17 mai 2008

woody sur la ligne des 24




free music



Le RDV cannois était fort diversifié aujourd'hui... Woody Allen, Walter Salles et Jia ZhangKe...

Linha de Passe de Walter Salles
Sans être vraiment un poids lourd (pour le moment), Walter Salles est loin d'être un inconnu et surtout pas du grand festival... Présent l'an dernier pour le présentation officielle de "Chacun son cinéma" dans lequel il intervient avec "A 8944 de Cannes", il est de nouveau sur les marches avec Linha de Passe... alors, ce titre il m'a pertubée... j'ai pensé, Ligne de passage mais non ce n'est pas ça... de passé? non plus, je le sais... puis j'ai compris ce qui me génait... le "SS" qui n'existe pas en portugais et le "DE"... puis j'ai (enfin) vu la majuscule... donc, à moins d'être complètement à l'ouest ce qui est carrément fort possible, je pense que Passe est un nom commun, un lieu peut-être ou un prénom... à moins... à moins que ce ne soit un titre multilingue... bon, j'vais pas faire une thèse sur le titre non plus hein... Walter Salles c'est "Central do brazil" en 1998 et scenariste de "Paris, je t'aime" d'un certain Assayas... en parlant du cinéma americano latin lors de l'ouverture de ce 61ème festival, je n'avais pas regardé la selection (toujours pas d'ailleurs) et je remarque avec une certaine fierté que je ne m'étais pas trompée... 3 films latino (2 brésil, 1 argentine) en 3 jours, ce cinéma là se porte bien !!


L'histoire
Sao Paulo. 20 millions d'habitants, 200 kms d'embouteillage, 300 000 coursiers. Au coeur de cette ville en transe, quatre frères essaient de se réinventer de manières différentes. Reginaldo, le plus jeune, cherche obstinément son père ; Dario rêve d'une carrière de footballeur, mais l'âge, 18 ans, le rattrape; Dinho se réfugie dans la religion tandis que l'aîné, Denis, déjà père d'un enfant, gagne difficilement sa vie. Leur mère, Cleusa, femme de ménage qui élève seule ses quatre enfants nés de pères différents, est à nouveau enceinte. A l'image d'un Brésil en état d'urgence et en crise identitaire, tous cherchent une issue.


D'une longitude à une autre, d'ouest en est, à Cannes il n'y a qu'un pas à faire pour passer du brésil à la Chine...


24 City de Jia Zhangke (Chine)
Jia Zhangke apparait depuis plusieurs années comme le chef de file de la génération, dite "Underground" et regroupant la quasi totalité des cinéastes apparus après le massacre de Tiananmen (1989) avec entre autres, Yu Lik-wai (Love will tear us apart), Wang Xiaoshuai (Shanghai dreams) ou encore Wang Chao (Voiture de luxe). Leur particularité? tourner essentiellement en milieu urbain, incognito, avec la motivation farouche de montrer les réalités de la Chine actuelle. Quand leurs aînés filmaient le passé pour mieux évoquer le présent, eux mettent en lumière misère, corruption, chômage, prostitution, criminalité… Avec pour récompense d'être régulièrement censurés dans leur pays tandis que l'occident et ses festivals prestigieux se les arrache : ours d'or à Berlin, Lion d'or à Venise etc.
C'est donc lui aussi en habitué des tapis rouge, que Jia ZhangKe vient nous présenter "24 City", après avoir concouru en 2002 avec "Plaisirs inconnus"...
J'ai la sensation de voir passer plus de films coréens depuis quelques années, le cinéma chinois ayant connu une forte baisse de régime même si régulièrement les petites perles dont ils ont le secret arrivent jusqu'à nous...


L'histoire
Chengdu, dans le Sitchuan, aujourd'hui. L'usine 420 et sa cité ouvrière modèle disparaissent pour laisser place à un complexe d'appartements de luxe : "24 City". Trois générations, huit personnages: anciens ouvriers, nouveaux riches chinois, entre nostalgie du socialisme passé pour les anciens et désir de réussite pour les jeunes, leur histoire est l'Histoire de la Chine.

Et pour terminer cette mini selection journalière, je ne pouvais pas rater l'ineffable Woody qui nous fait l'honneur de 2 films lui aussi cette année!! le 1er étant présenté à Cannes hors compétition, le 2ème "Untitle Woody Allen's project" est en post prod...

Vicky Crstina Barcelona de Woddy Allen
Bon, franchement là j'ai pas à le présenter quand même... pour moi, un des réal les plus zouf qui puisse exister... mes préférés peut-être "Hannah et ses soeurs", "Crimes & délits", "La rose pourpre du Caire", "Escroc mais pas trop", "Harry dans tous ses états"... entre autres... alors évidemment j'attends toujours ses films avec impatience... ce que j'aime, entre autre, chez ce type c'est faculté à diriger n'importe quel(le) acteur ou actrice...


L'histoire
Deux jeunes américaines débarquent à Barcelone pour les vacances. Toutes deux ont des conceptions opposées de l’amour et du couple, qu’elles vont mettre à l’épreuve de la réalité suite à leur rencontre avec un séduisant peintre catalan.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Petite journée de festival ce dimanche. Les jours se suivent et ne se ressemblent guère (samedi était un bon cru). Film italien (presque documentaire, confus) sur la camora et film philippin (un peu laborieux) sur une famille vivant autour d'un cinéma reconverti en bordel.

Et un "petit" Indiana Jones : même si on aime la recette, là les ficelles sont bien usées (c'"est quand même le number 4) et il n'y a pas Sean Connery pour apporter un peu de fraîcheur.

Sijavéssu a dit…

Ah merci Doms c'est sympa ça !! j'ai pas eu le temps de faire de post, ni hier ni ce soir... je me bats avec un rapport de stage et tsé quoi? c'est lui qu'est plus fort !!!!!
Je me rattrape demain...